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				HYPO QUOI ? 
				
				
				  
				3)
				
				
				FAQ (Questions fréquentes) 
				
				1) 
				La technique d'hypoventilation à bas volume pulmonaire est-elle 
				facile à appliquer? 
				
				2) 
				Faut-il bloquer sa respiration le plus longtemps possible pour 
				que ce soit efficace? 
				
				3) 
				Doit-on obligatoirement réaliser l'hypoventilation en cours 
				d'effort? 
				
				4) 
				Peut-il être intéressant de faire de l'hypoventilation pendant 
				une compétition? 
				
				5) 
				Lorsqu'on s'entraîne en hypoventilation, est-ce la même chose 
				que si on s'entraînait en altitude? 
				
				6) 
				Tous les sportifs peuvent-ils obtenir une diminution 
				significative des concentrations en O2 avec la technique du 
				expirer-bloquer? 
				
				7) 
				Est-ce difficile physiquement de s'entraîner en hypoventilation? 
				
				8) 
				L'entraînement en hypoventilation peut-il être dangereux pour la 
				santé? 
				
				9) 
				Combien de séances d'entraînement en hypoventilation doit-on 
				faire par semaine pour obtenir des résultats positifs? 
				
				10) 
				Au 
				bout de combien de temps peut-on avoir une amélioration de la 
				performance? 
				
				11) 
				Dans quelles disciplines sportives est-il intéressant de 
				s'entraîner en hypoventilation? 
				
				12) 
				Je 
				pratique un sport d'endurance (marathon, triathlon, cyclisme sur 
				route...), est-ce que l'entraînement en hypoventilation peut 
				être bénéfique pour moi? 
				
				  
				 
				
				
				1)
				La technique d'hypoventilation à bas volume pulmonaire 
				est-elle facile à appliquer? 
				
				Si 
				elle est plus compliquée à faire qu'une simple apnée, la 
				technique du expirer-bloquer est assez rapide à intégrer. En 2 
				ou 3 séances, les sportifs sont généralement capables de bien la 
				maîtriser. 
				
				(Le 
				chapitre 4 du livre "l'entraînement en hypoventilation, 
				repoussez vos limites" décrit dans le détail la 
				technique d'hypoventilation à bas volume pulmonaire et propose 
				des exercices pour l'apprendre rapidement). 
				
				  
				
				
				2)
				Faut-il bloquer sa respiration le plus longtemps possible pour 
				que ce soit efficace? 
				
				
				L'entrainement en hypoventilation n'est pas un concours d'apnée! 
				Maintenir sa respiration sur des durées trop longues conduirait 
				rapidement à l'épuisement et ferait courir des risques inutiles. 
				La durée de l'expiration et du blocage respiratoire doivent être 
				précisément dosées en fonction de l'intensité de l'exercice et du 
				niveau d'oxygénation qu'on souhaite obtenir.  
				
				(Le 
				chapitre 5 du livre "l'entraînement en hypoventilation, 
				repousez vos limites" précise les durées de 
				expirer-bloquer optimales pour bénéficier des effets 
				significatifs de l'entraînement en hypoventilation). 
				
				  
				
				
				3)
				Doit-on obligatoirement réaliser l'hypoventilation en cours 
				d'effort? 
				
				Oui, 
				l'entraînement en hypoventilation est une méthode 
				qui s'applique en cours d'exercice et non pas au repos, en 
				position immobile. C'est le fait d'associer une hypoventilation 
				à un effort physique qui rend efficace ce type d'entraînement. 
				
				  
				
				
				4)
				Peut-il être intéressant de faire de l'hypoventilation pendant 
				une compétition? 
				
				Non,
				
				
				l'hypoventilation s'applique uniquement pendant les périodes 
				d'entraînement. En aucun cas il n'est question de l'utiliser 
				lors d'une compétition sportive ou lors de la réalisation d'une 
				performance. L'entraînement en hypoventilation est 
				une méthode de préparation dont l'objectif est de rendre plus 
				performant. Ce n'est pas une technique respiratoire qui permet 
				de courir, nager ou pédaler plus vite. 
				
				  
				
				
				5)
				Lorsqu'on s'entraîne en hypoventilation, est-ce la même chose 
				que si on s'entraînait en altitude? 
				
				Si 
				l'entraînement en hypoventilation permet d'obtenir des 
				concentrations en oxygène dans le sang et dans les muscles 
				comparables à celles qu'on aurait à des altitudes supérieures à 
				2000 m, il se distingue d'un entraînement en altitude réelle sur 
				deux points: a) en plus de provoquer une baisse de l'oxygénation 
				dans le corps, l'entraînement en hypoventilation élève les 
				concentrations en dioxyde de carbone, ce qui n'est pas le cas lors d'un 
				entraînement en altitude b) contrairement à un entraînement en 
				altitude, la baisse de l'oxygénation n'est pas continue mais 
				intermittente lors de l'entraînement en hypoventilation. En 
				effet, lors des séances d'entraînement, il est nécessaire 
				d'inclure des périodes en respiration normale qui font remonter 
				les niveaux d'oxygénation.  
				
				(Cette 
				particularité de l'entraînement en hypoventilation est détaillée 
				dans les chapitres 2 et 5 du livre "l'entraînement en 
				hypoventilation, repoussez vos limites"). 
				
				  
				
				
				6)
				Tous les sportifs peuvent-ils obtenir une diminution 
				significative des concentrations en O2 avec la technique du 
				expirer-bloquer? 
				
				La 
				technique du expirer-bloquer permet toujours de réduire 
				significativement les 
				concentrations en O2 dans l'organisme. Néanmoins, en raison des 
				particularités physiologiques propres à chacun, cette diminution 
				peut être très variable d'un individu à l'autre. Chez certains 
				sportifs, le niveau d'oxygénation du corps baissera de quelques 
				pourcents, alors que chez d'autres, il pourra chuter de façon 
				beaucoup plus importante. Les concentrations en O2 peuvent parfois être 
				comparables à celles obtenues à des altitudes comprises entre 
				3000 m et 4000 m avec la technique du expirer-bloquer. 
				
				Il 
				n'est toutefois pas nécessaire d'avoir une baisse de 
				l'oxygénation aussi forte pour bénéficier de l'entraînement en 
				hypoventilation. Le gain de performance n'est pas directement 
				proportionnel au degré d'hypoxie! 
				
				(Le 
				chapitre 5 du livre "l'entraînement en hypoventilation, 
				repoussez vos limites" présente les niveaux 
				d'oxygénation qu'il est possible d'obtenir avec la technique du 
				expirer-bloquer ainsi que les altitudes virtuelles 
				correspondantes). 
				
				  
				
				
				7) Est-ce difficile 
				physiquement de s'entraîner en hypoventilation? 
				
				
				L'entraînement en hypoventilation exige une certaine pénibilité 
				d'effort. La baisse des concentrations en O2 
				et l'augmentation des concentrations en CO2 
				provoque une acidose dans l'ensemble de l'organisme qui rend 
				l'exercice difficile à réaliser. Cependant, l'effort est loin 
				d'être à son maximum comme lors de certaines compétitions ou 
				lors d'entraînements très intenses. En fonction des individus et 
				de leur niveau de sensibilité ainsi que de la durée des 
				expirer-bloquer, l'effort pourra être ressenti comme "assez 
				pénible à "très pénible". 
				
				(Le 
				chapitre 5 du livre "l'entraînement en hypoventilation, 
				repoussez vos limites" explique comment utiliser 
				la perception de l'effort pour s'entraîner efficacement en 
				hypoventilation). 
				
				  
				
				
				8)
				L'entraînement en hypoventilation peut-il être dangereux pour la 
				santé? 
				
				Lorsqu'il est pratiqué 
				correctement, l'entraînement en hypoventilation ne fait pas 
				courir plus de risques que d'autres types d'entraînement 
				éprouvants tels que des séances à haute intensité. Cependant, 
				les modifications physiologiques qui se produisent au moment où 
				on applique la technique du expirer-bloquer pourraient 
				occasionner des problèmes chez certaines personnes à risque. 
				Avant de commencer à s'entraîner en hypoventilation, il est 
				essentiel de s'assurer qu'on ne souffre pas d'hypertension, de 
				pathologies cardiaques ou de problèmes pulmonaires. 
				L'entraînement en hypoventilation n'est notamment pas recommandé 
				aux sportifs qui ont, ou auraient eu, des problèmes coronariens 
				ou qui souffriraient d'hypertension artérielle modérée ou sévère. 
				Dans le doute, un bilan médical est fortement conseillé. 
				 
				
				(Le 
				chapitre 2 du livre "l'entraînement en hypoventilation, 
				repoussez vos limites" présente les modifications 
				physiologiques qui se produisent au moment où la technique du 
				expirer-bloquer est appliquée). 
				
				  
				
				
				9)
				Combien de séances d'entraînement en hypoventilation doit-on 
				faire par semaine pour obtenir des résultats positifs? 
				
				En 
				fonction de la période annuelle dans laquelle on se trouve, du 
				volume hebdomadaire d'entraînement, du niveau du sportif et de 
				l'objectif poursuivi, le travail en hypoventilation doit être 
				inclu entre 1 et 3 fois par semaine. 
				
				(Le 
				chapitre 5 du livre "l'entraînement en hypoventilation, 
				repoussez vos limites" permet de trouver la 
				fréquence hebdomadaire optimale du travail en hypoventilation en 
				fonction des différents cas de figure). 
				
				  
				
				
				10)
				Au bout de combien de temps peut-on avoir une amélioration de la 
				performance? 
				
				Il 
				est possible d'obtenir des résultats positifs au bout de 7 à 8 
				séances d'entraînement en hypoventilation. Cependant, c'est 
				après 12 séances au moins que des résultats significatifs sont 
				obtenus. 
				
				(Le 
				chapitre 5 du livre "l'entraînement en hypoventilation, 
				repoussez vos limites" présente de nombreux 
				exemples de programmation d'un cycle d'entraînement en 
				hypoventilation afin de parvenir aux meilleurs résultats). 
				
				  
				
				
				11) Dans quelles disciplines sportives est-il intéressant de 
				s'entraîner en hypoventilation? 
				
				
				L'hypoventilation peut être utilisée comme méthode 
				d'entraînement ou de préparation physique dans toutes les 
				disciplines sportives où des efforts intenses et de courte ou 
				moyenne durée 
				(de quelques dizaines de secondes à une dizaine de minutes) sont 
				à réaliser. L'entraînement en hypoventilation est 
				particulièrement recommandé dans les sports de performance 
				chronométrique: athlétisme, natation, cyclisme, sports nautiques 
				(avrion, canoe, kayak) ... Les spécialistes des sports de combat 
				(boxe, judo, lutte ...) peuvent également trouver un avantage à 
				inclure un travail en hypoventilation dans leur préparation 
				physique. Dans les sports collectifs (football, hand ball, 
				basket ball, rugby...) ou dans les sports duels (tennis, 
				badminton, squash, escrime...) des efforts courts et intenses 
				doivent souvent être répétés. Pour cette raison, il peut aussi 
				être utile pour les sportifs qui pratiquent ces disciplines 
				d'intégrer à leur travail de préparation physique des exercices 
				en hypoventilation. L'entraînement en hypoventilation est 
				également recommandé pour les disciplines où des efforts de plus 
				ou moins longues durées doivent être réalisés en altitude, comme 
				le trail par exemple. 
				
				(Le 
				chapitre 5 du livre "l'entraînement en hypoventilation, 
				repoussez vos limites" propose des exercices ou 
				des séances d'entraînement en hypoventilation pour les 
				différentes disciplines sportives). 
				
				  
				
				
				12) Je pratique un sport d'endurance (marathon, trail, triathlon, 
				cyclisme sur route...), est-ce que l'entraînement en 
				hypoventilation peut être bénéfique pour moi? 
				A ce jour, si les études n'ont 
				pas montré que l'entraînement en hypoventilation pouvait être 
				avantageux dans les sports d'endurance pour améliorer la 
				performance au niveau de la mer, il représente en revanche une 
				méthode très intéressante pour être plus performant lors des 
				compétitions qui se déroulent en altitude (au-delà de 1000 m). 
				  
				
				
				  
				  
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